> Mémoire du silence, le coeur et l'histoire ont cessé de battre en ce lieu le 21 août 1569. Quatre-vingt huguenots y périrent " calcinés, défenestrés ou saignés à blanc ".
> Brigetoun, primitivement rue de la Chévrerie du fait de la présence d'un marché aux chèvres et voisine de la rue (disparue) du Mouton. Au numéro 1 de la rue est attesté, dès 804, l'existence d'un Hôtel de la Monnaie d'où le nom donné à cette très ancienne rue de la première enceinte de la cité.
> JEA, en ce lieu s'élevait l'Hôtel dits des 4-Coins, une grosse maison carrée entourée de rues étroites dont la plupart des noms mis à part ceux du Mouton ou de la Chèvrerie ont disparus. Cette demeure appartenait à Geoffroy Vallée à l'époque dont le père était Contrôleur du domaine d'Orléans. Ce Geoffroy Vallée est surtout connu comme étant l'auteur d'un libelle " Béatitudes des Chrestiens " (1573). On trouvera ici une étude récente (2012) sur ce personnage et l'Hôtel des 4-Coins :
> Pensées au fil de l'eau, dix ans après ces évènements dramatiques, en 1579, la ville fit abattre ce qui restait de la demeure brûlée, pour y établir le petite place des 4-Coins. Du passé faisons table rase. Puis, au XIXè siècle, toute cette partie de la vieille ville fut rasée pour ouvrir la rue Jeanne-d'Arc qui occupe la bordure Nord de la permière enceinte.
> Tilia, c'est ainsi que le pays s'appauvrit aussitôt la révocation de l'Édit de Nantes... et cette bonne vieille ville, qui fut un temps " comme une petite Genève ", comme bien d'autres. Ici, les guerres de religions ont fait rage avec acharnement et bien des monuments en portent les stigmates, les pierres comme les hommes détruits dans leur chair.
J'ai lu ton texte, tes réponses, les commentaires: lieu d'histoire, triste histoire, où les frères se sont tués por ètre protestants ou catholiques.Je n'ai rien à dire ...
> Neyde, et un épisode de l'histoire de cette ville peu connu si ce n'est cette pierre incrustée dans un mur et qui par elle-même est muette. Bien peu d'Orléanais sauraient dire cette hstoire. Le Mémoire courte.
Au N°1 le coeur s'est arrêté
RépondreSupprimer> Mémoire du silence, le coeur et l'histoire ont cessé de battre en ce lieu le 21 août 1569. Quatre-vingt huguenots y périrent " calcinés, défenestrés ou saignés à blanc ".
Supprimerchez vous aussi les noms de rue qui évoluent (sans pour autant renoncer aux appellations anciennes)
RépondreSupprimer> Brigetoun, primitivement rue de la Chévrerie du fait de la présence d'un marché aux chèvres et voisine de la rue (disparue) du Mouton. Au numéro 1 de la rue est attesté, dès 804, l'existence d'un Hôtel de la Monnaie d'où le nom donné à cette très ancienne rue de la première enceinte de la cité.
Supprimerles coins pour frapper la vieille monnaie...
RépondreSupprimer> JEA, en ce lieu s'élevait l'Hôtel dits des 4-Coins, une grosse maison carrée entourée de rues étroites dont la plupart des noms mis à part ceux du Mouton ou de la Chèvrerie ont disparus. Cette demeure appartenait à Geoffroy Vallée à l'époque dont le père était Contrôleur du domaine d'Orléans. Ce Geoffroy Vallée est surtout connu comme étant l'auteur d'un libelle " Béatitudes des Chrestiens " (1573).
SupprimerOn trouvera ici une étude récente (2012) sur ce personnage et l'Hôtel des 4-Coins :
http://dossiersgrihl.revues.org/1481
Les coins frappent la monnaie et le coin est la pièce anglo-saxonne...
RépondreSupprimerLes coins - frappent-coin - the coins.
> Michel, une monnaie de bon aloi sinon on s'y casse les dents.
SupprimerCOIN COIN!! dit le canard à la chèvre follette ....
RépondreSupprimerplus sérieusement il y a des lieux si forts et chargés d'histoire que le coeur s'emballe et le vent murmure encore ce que la pensée veut oublier
> Arlettart, une histoire bien oubliée. Une pierre récupérée dieu sait où, incrustée dans le mur.
Supprimerje pense comme Arlette , des coins chargés d'un grand passé historique , d'émotions...
RépondreSupprimer> Pensées au fil de l'eau, dix ans après ces évènements dramatiques, en 1579, la ville fit abattre ce qui restait de la demeure brûlée, pour y établir le petite place des 4-Coins. Du passé faisons table rase. Puis, au XIXè siècle, toute cette partie de la vieille ville fut rasée pour ouvrir la rue Jeanne-d'Arc qui occupe la bordure Nord de la permière enceinte.
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SupprimerCette ville a une grande histoire passionnante
SupprimerL'attitude envers l'argent est foncièrement différente selon que l'on est catholique ou protestant...
RépondreSupprimer> Tilia, c'est ainsi que le pays s'appauvrit aussitôt la révocation de l'Édit de Nantes... et cette bonne vieille ville, qui fut un temps " comme une petite Genève ", comme bien d'autres. Ici, les guerres de religions ont fait rage avec acharnement et bien des monuments en portent les stigmates, les pierres comme les hommes détruits dans leur chair.
SupprimerElle a trouvé son coin, elle a trouvé sa place..... je trouve ça touchant.
RépondreSupprimer> Monique, quelle histoire pour cet odonyme, récupéré on ne sait quand ni comment. L'Histoire dans la pierre, en lettres, s'inscrit.
SupprimerJ'ai lu ton texte, tes réponses, les commentaires: lieu d'histoire, triste histoire, où les frères se sont tués por ètre protestants ou catholiques.Je n'ai rien à dire ...
RépondreSupprimer> Neyde, une bien triste histoire en prélude à bien d'autres qui allaient suivre. Guerres fratricides pour un seul et même dieu !
Supprimer> Neyde, et un épisode de l'histoire de cette ville peu connu si ce n'est cette pierre incrustée dans un mur et qui par elle-même est muette. Bien peu d'Orléanais sauraient dire cette hstoire. Le Mémoire courte.
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