samedi 24 mars 2012

reflets



Parade sur l'eau

Maman, les p'tits oiseaux
Qui vont sur l'eau
Ont-ils des jambes ?

Mais oui, mon gros bêta
S'ils n'en avaient pas
Ils ne march'raient pas.



Orléans, en flanant par les rues


28 commentaires:

  1. et l'ami, en cadrant bien sa photo a fait d'une coque, d'un reflet, un tableau intrigant et doux

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. > Brigetoun, n'est-ce pas le regard de celui qui cadre qui crée ?

      Supprimer
  2. Un art nouveau, un art de rues ... la grande question sur l'art

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. > Pensées au fil de l'eau, un art éphémère que les graffitis. Un art beaucoup plus ancien qu'on ne l'imagine. Les graffeurs sont de toutes les époques et sous toutes les latitudes. Déjà dans la Rome antique...

      Supprimer
  3. Entre rouge et bleu
    la voile en fond
    vision des sens

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. > Pensées au fil de l'eau, cette peinture ne serait murale que l'on pourrait imaginer un batik. Un monde aquatique avec ses baavures...

      Supprimer
  4. Réponses
    1. > Michel, Rimbaud a magnifiquement répondu à ta question

      A moi. L'histoire d'une de mes folies.

      Depuis longtemps je me vantais de posséder tous les paysages possibles, et trouvais dérisoires les célébrités de la peinture et de la poésie moderne.

      J'aimais les peintures idiotes, dessus de portes, décors, toiles de saltimbanques, enseignes, enluminures populaires ; la littérature démodée, latin d'église, livres érotiques sans orthographe, romans de nos aïeules, contes de fées, petits livres de l'enfance, opéras vieux, refrains niais, rythmes naïfs.

      Je rêvais croisades, voyages de découvertes dont on n'a pas de relations, républiques sans histoires, guerres de religion étouffées, révolutions de mœurs, déplacements de races et de continents : je croyais à tous les enchantements.

      J'inventai la couleur des voyelles ! - A noir, E blanc, I rouge, O bleu, U vert. - Je réglai la forme et le mouvement de chaque consonne, et, avec des rythmes instinctifs, je me flattai d'inventer un verbe poétique accessible, un jour ou l'autre, à tous les sens. Je réservais la traduction.

      Ce fut d'abord une étude. J'écrivais des silences, des nuits, je notais l'inexprimable. Je fixais des vertiges.

      Supprimer
  5. superbes reflets et superbes couleurs !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. > Les cafards, les peintures acryliques permettent des teintes pures et rapidement appliquées, elles sèchent aussi vite ce qui permet de juger de l'effet immédiatement.

      Supprimer
  6. Génial... j'ai cru en ouvrant que tu t'étais mis à la peinture... je garde cela va m'inspirer..

    j'aime beaucoup

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. > Mémoire du silence, et la lumière fût ! Pour une fois tu accèdes d'emblée au mur. Garde, mon amie, y trouvant inspiration.
      En septembre prochain, se tiendra, à Orléans, un festival des artistes et peintres des rues avec la réalisation d'une fresque collective.

      Supprimer
  7. un(e) parad'eau qui nous méduse...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. > JEA, au bord de l'ombrelle de la méduse, les fins filaments de toutes les couleurs ondulent gentiment dans le courant...

      Supprimer
  8. coulées braves et vertueuses
    tous ces brins de laine
    un ratissage réussi

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. > Thierry, un beau motif pour un tapisserie de haute laine. Matière à faire un carton.

      Supprimer
  9. Lézarde et saillie n'ont pas empêché
    au bas du mur les couleurs de glisser
    Les petits navires suivant la marée
    et le vent, vers le large s'en sont allés

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. > Tilia, nous suivrons ces régates avec intérêt mais de sur la quai; il fait beau au large, le ciel est d'un bleu tendre et le vent gonfle les voiles.

      Supprimer
  10. Étrangement, j'ai cru voir un passage de Shadoks dans ce tableau ... Imagination, quand tu nous tiens ...
    Mais tes mots n'y étaient pas pour rien ! L'interprétation a besoin d'un déclencheur (ici, le mot " oiseaux " certainement).

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. > Midolu, si l'on se reporte à la définition du mot "shadok" , ceux-ci sont donnés comme des " êtres anthropomorphes aux apparences d'oiseaux ". Grands inventeurs, ils " pompaient " mais çà ne marchait jamais. Ils eurent, au début, tout autant de succès que le Street Art parmi le public !

      Supprimer
    2. Étonnant ! Chaque époque a ses icônes ... J'ai éprouvé un certain plaisir, et un peu de nostalgie, à me rappeler ces personnages ...
      Merci Pierre.

      Supprimer
    3. > Midolu, pour ma part, j'aimais regarder avec mes jeunes enfants la Panthère Rose. Autre icône ! J'ai encore la musique dans les oreilles.

      Supprimer
  11. Abstraction étonnante digne d'un grand maître chinois contemporain

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. > Arlettart, si l'auteur te lisait, il serait aux anges... Peut-être a-t-il tiré son inspiration de ces Chinois.

      Supprimer
  12. J'aime beaucoup cet art ..une émotion s'en échappe mais je ne saurais dire pourquoi

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. > Gérard, une émotion s'en échappe parce que les auteurs y mettent toute leur âme.

      Supprimer
  13. Les filaments de la méduse brûlent et est grande la douleur (mon fils a été brûlé!), mais les filaments de la photo sont gais, méritent être au parapluie pour danser le "Frevo"! Joieuse photo!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. > Neyde, il vaut mieux se tenir à distance des filaments de la méduse, ils sont hautement urticants et peuvent paralyser celui qui en est frôlé... Mais quelle élégance donnent-ils à la bestiole lorsqu'elle nage !

      Supprimer