> Pensées au fil de l'eau, un art éphémère que les graffitis. Un art beaucoup plus ancien qu'on ne l'imagine. Les graffeurs sont de toutes les époques et sous toutes les latitudes. Déjà dans la Rome antique...
> Michel, Rimbaud a magnifiquement répondu à ta question
A moi. L'histoire d'une de mes folies.
Depuis longtemps je me vantais de posséder tous les paysages possibles, et trouvais dérisoires les célébrités de la peinture et de la poésie moderne.
J'aimais les peintures idiotes, dessus de portes, décors, toiles de saltimbanques, enseignes, enluminures populaires ; la littérature démodée, latin d'église, livres érotiques sans orthographe, romans de nos aïeules, contes de fées, petits livres de l'enfance, opéras vieux, refrains niais, rythmes naïfs.
Je rêvais croisades, voyages de découvertes dont on n'a pas de relations, républiques sans histoires, guerres de religion étouffées, révolutions de mœurs, déplacements de races et de continents : je croyais à tous les enchantements.
J'inventai la couleur des voyelles ! - A noir, E blanc, I rouge, O bleu, U vert. - Je réglai la forme et le mouvement de chaque consonne, et, avec des rythmes instinctifs, je me flattai d'inventer un verbe poétique accessible, un jour ou l'autre, à tous les sens. Je réservais la traduction.
Ce fut d'abord une étude. J'écrivais des silences, des nuits, je notais l'inexprimable. Je fixais des vertiges.
> Les cafards, les peintures acryliques permettent des teintes pures et rapidement appliquées, elles sèchent aussi vite ce qui permet de juger de l'effet immédiatement.
> Mémoire du silence, et la lumière fût ! Pour une fois tu accèdes d'emblée au mur. Garde, mon amie, y trouvant inspiration. En septembre prochain, se tiendra, à Orléans, un festival des artistes et peintres des rues avec la réalisation d'une fresque collective.
Lézarde et saillie n'ont pas empêché au bas du mur les couleurs de glisser Les petits navires suivant la marée et le vent, vers le large s'en sont allés
Étrangement, j'ai cru voir un passage de Shadoks dans ce tableau ... Imagination, quand tu nous tiens ... Mais tes mots n'y étaient pas pour rien ! L'interprétation a besoin d'un déclencheur (ici, le mot " oiseaux " certainement).
> Midolu, si l'on se reporte à la définition du mot "shadok" , ceux-ci sont donnés comme des " êtres anthropomorphes aux apparences d'oiseaux ". Grands inventeurs, ils " pompaient " mais çà ne marchait jamais. Ils eurent, au début, tout autant de succès que le Street Art parmi le public !
Les filaments de la méduse brûlent et est grande la douleur (mon fils a été brûlé!), mais les filaments de la photo sont gais, méritent être au parapluie pour danser le "Frevo"! Joieuse photo!
> Neyde, il vaut mieux se tenir à distance des filaments de la méduse, ils sont hautement urticants et peuvent paralyser celui qui en est frôlé... Mais quelle élégance donnent-ils à la bestiole lorsqu'elle nage !
et l'ami, en cadrant bien sa photo a fait d'une coque, d'un reflet, un tableau intrigant et doux
RépondreSupprimer> Brigetoun, n'est-ce pas le regard de celui qui cadre qui crée ?
SupprimerUn art nouveau, un art de rues ... la grande question sur l'art
RépondreSupprimer> Pensées au fil de l'eau, un art éphémère que les graffitis. Un art beaucoup plus ancien qu'on ne l'imagine. Les graffeurs sont de toutes les époques et sous toutes les latitudes. Déjà dans la Rome antique...
SupprimerEntre rouge et bleu
RépondreSupprimerla voile en fond
vision des sens
> Pensées au fil de l'eau, cette peinture ne serait murale que l'on pourrait imaginer un batik. Un monde aquatique avec ses baavures...
SupprimerJe me demande su le contraire de "lire" ne serait pas "délire"...
RépondreSupprimerEt si faire de la poésie ne serait pas délire justement. :))
> Michel, Rimbaud a magnifiquement répondu à ta question
SupprimerA moi. L'histoire d'une de mes folies.
Depuis longtemps je me vantais de posséder tous les paysages possibles, et trouvais dérisoires les célébrités de la peinture et de la poésie moderne.
J'aimais les peintures idiotes, dessus de portes, décors, toiles de saltimbanques, enseignes, enluminures populaires ; la littérature démodée, latin d'église, livres érotiques sans orthographe, romans de nos aïeules, contes de fées, petits livres de l'enfance, opéras vieux, refrains niais, rythmes naïfs.
Je rêvais croisades, voyages de découvertes dont on n'a pas de relations, républiques sans histoires, guerres de religion étouffées, révolutions de mœurs, déplacements de races et de continents : je croyais à tous les enchantements.
J'inventai la couleur des voyelles ! - A noir, E blanc, I rouge, O bleu, U vert. - Je réglai la forme et le mouvement de chaque consonne, et, avec des rythmes instinctifs, je me flattai d'inventer un verbe poétique accessible, un jour ou l'autre, à tous les sens. Je réservais la traduction.
Ce fut d'abord une étude. J'écrivais des silences, des nuits, je notais l'inexprimable. Je fixais des vertiges.
superbes reflets et superbes couleurs !
RépondreSupprimer> Les cafards, les peintures acryliques permettent des teintes pures et rapidement appliquées, elles sèchent aussi vite ce qui permet de juger de l'effet immédiatement.
SupprimerGénial... j'ai cru en ouvrant que tu t'étais mis à la peinture... je garde cela va m'inspirer..
RépondreSupprimerj'aime beaucoup
> Mémoire du silence, et la lumière fût ! Pour une fois tu accèdes d'emblée au mur. Garde, mon amie, y trouvant inspiration.
SupprimerEn septembre prochain, se tiendra, à Orléans, un festival des artistes et peintres des rues avec la réalisation d'une fresque collective.
un(e) parad'eau qui nous méduse...
RépondreSupprimer> JEA, au bord de l'ombrelle de la méduse, les fins filaments de toutes les couleurs ondulent gentiment dans le courant...
Supprimercoulées braves et vertueuses
RépondreSupprimertous ces brins de laine
un ratissage réussi
> Thierry, un beau motif pour un tapisserie de haute laine. Matière à faire un carton.
SupprimerLézarde et saillie n'ont pas empêché
RépondreSupprimerau bas du mur les couleurs de glisser
Les petits navires suivant la marée
et le vent, vers le large s'en sont allés
> Tilia, nous suivrons ces régates avec intérêt mais de sur la quai; il fait beau au large, le ciel est d'un bleu tendre et le vent gonfle les voiles.
SupprimerÉtrangement, j'ai cru voir un passage de Shadoks dans ce tableau ... Imagination, quand tu nous tiens ...
RépondreSupprimerMais tes mots n'y étaient pas pour rien ! L'interprétation a besoin d'un déclencheur (ici, le mot " oiseaux " certainement).
> Midolu, si l'on se reporte à la définition du mot "shadok" , ceux-ci sont donnés comme des " êtres anthropomorphes aux apparences d'oiseaux ". Grands inventeurs, ils " pompaient " mais çà ne marchait jamais. Ils eurent, au début, tout autant de succès que le Street Art parmi le public !
SupprimerÉtonnant ! Chaque époque a ses icônes ... J'ai éprouvé un certain plaisir, et un peu de nostalgie, à me rappeler ces personnages ...
SupprimerMerci Pierre.
> Midolu, pour ma part, j'aimais regarder avec mes jeunes enfants la Panthère Rose. Autre icône ! J'ai encore la musique dans les oreilles.
SupprimerAbstraction étonnante digne d'un grand maître chinois contemporain
RépondreSupprimer> Arlettart, si l'auteur te lisait, il serait aux anges... Peut-être a-t-il tiré son inspiration de ces Chinois.
SupprimerJ'aime beaucoup cet art ..une émotion s'en échappe mais je ne saurais dire pourquoi
RépondreSupprimer> Gérard, une émotion s'en échappe parce que les auteurs y mettent toute leur âme.
SupprimerLes filaments de la méduse brûlent et est grande la douleur (mon fils a été brûlé!), mais les filaments de la photo sont gais, méritent être au parapluie pour danser le "Frevo"! Joieuse photo!
RépondreSupprimer> Neyde, il vaut mieux se tenir à distance des filaments de la méduse, ils sont hautement urticants et peuvent paralyser celui qui en est frôlé... Mais quelle élégance donnent-ils à la bestiole lorsqu'elle nage !
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