Deux restaurations récentes
deux logis de (riches) marchands
même époque
même style
mêmes fonctions
presque voisins
Orléans, le centre historique, place du Châtelet: la maison Jean D'Alibert et rue de la Pierre-percée : la maison de la Coquille (d'après A mi-voix)
et parenté grande entre les deux (préférence, pourquoi ? ne sais, pour la seconde)
RépondreSupprimerJ'ai du loupé un épisode ;-) c'est de quel style et époque Pierre ?
RépondreSupprimerDu temps Retrouvé de Marcel Proust au temps restauré de Baudelaire, excellent!
RépondreSupprimer"Charme profond, magique, dont nous grise
Dans le présent, le passé restauré !" dans les fleurs du Mal.
> Brigetoun, si grande parenté que je me demande si le maître d'oeuvre n'était pas le même pour les deux. Plus raffinée encore, la première, sans le remords de la sablière de bois.
RépondreSupprimer> Pat, sous Henri II, aux alentours de 1560 pour les deux. Un élève attentif aurait reconnu au premier coup d'oeil sur les fenêtres, le style nouveau venu d'Italie.
> Monique, référence au poème Le parfum de Baudelaire... L'un retrouve, l'autre restaure. Une construction. L'histoire peut commencer.
Étonnante similarité des deux maisons !
RépondreSupprimerUn peu bizarre, ce style Henri II...
Des relents de gothique et des pointes de baroque.
"Des relents de gothique et des pointes de baroque" dit Michel... De l'éclectisme avant la lettre, en somme !
RépondreSupprimerOui il s'agit bien d'un vers du poème le parfum de Baudelaire, où il est plus question d'odeur que d'architecture mais où "le passé restauré" ravive nos sens.
RépondreSupprimer> Michel, pour les pointes de baroque attendons Henri le Quatrième, au mieux...
RépondreSupprimer> Tilia, je m'étonne que tu n'ai réagi aux " pointes de baroque " de notre ami Michel, abusé sans doute par la courbe de l'anse de panier et autres détails... Il y a dans ces façades un mélange de styles que le maître d'oeuvre ne se serait pas permis pour une demeure royale. Inspiration renaissance mais aussi des relents d'architecture égyptienne et autres. On en jugera mieux par les détails que je montrerai dans les jours prochains.
> Monique, entre passé restauré et passé retrouvé, n'y a-t-il pas place pour un passé recrée ? Une restauration est une actualisation, ne l'oublions pas.
Je ne suis pas un grand expert en architectutre ;-)
RépondreSupprimeret pour moi invisibles cher Pierre
RépondreSupprimerBien le bon jour, l'été s'achève. Demoiselle, pierre percée, coquille, rêvons. Auriez vous des images de constructions contemporaines pour les "Jean d'Alibert" d'aujourd'hui ? J'ai aimé vos passages, à bientôt.
RépondreSupprimerElles ne se font pas face mais semblent être en concurrence.
RépondreSupprimerPeut-être comme leurs propriétaires respectifs ...
les riches pour sûr ont la même fonction ! ;-)
RépondreSupprimer> Pat, si on aime, on se documente. Connaître ne gâche rien au plaisir de la lecture.
RépondreSupprimer> Mémoire du silence, voici l'automne et ses brouillards qui gâchent tout...
> Michel, à franquevaux, merci de ta visite. Les D'Alibert d'aujourd'hui ou bien réinvestissent ces lieux après travaux (ce qui n'est pas le cas ici) ou bien, toqués d'un architecte à la mode (comme ce fût le cas présentement en 1560), en un lieu retiré, se font construire un château en Espagne, comme l'on dit...
> Midolu, il me plaît d'imaginer le même maître d'oeuvre pour les deux maisons. Plusieurs de ces logis ont été édifiés dans la ville à cette époque et tous ont un air de parenté (il n'en subsiste que quelques uns, hélas, comme la seule façade de la maison de la Porte Renard). Tous des marchands voulant se mettre à la dernière mode.
> Lautreje, sinon, le seraient-ils, riches ?
les temps ont bien changé nos façades sont bien fades
RépondreSupprimer> Gérard, de béton, d'acier et de verre, pour un pâle reflet. L'architecture est devenue l'expression d'un atelier mais présente néanmoins de bien belles réalisations où se lisent parfois quelques signes du passé.
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