Blottie dans son manteau
le col de fourrure relevé
une main le ramenant autour du cou
le coeur battant
le feu sous la cendre couvant.
" La clé de la connaissance de la nature de notre vie mentale consciente se trouve dans le royaume de l'inconscient " .
(Douwe Draaisma, Une histoire de la mémoire)
recueilli en soi
RépondreSupprimercherchant une étincelle
de chaleur,
au coeur du sien désert,
pelotonné et tremblant
dans le froid,
mais les yeux s'éblouissent
de tant de beauté morte
boivent la splendeur vide,
un oubli où s'enchanter
Oui, bien dépêche-toi de rentrer dans la cabane.
RépondreSupprimerCelui qui t'y attend est très conscient.
Il va te faire un grog.
Et puis vous perdrez connaissance devant le feu de l'âtre.
Pas au piquet ni dans la tente
RépondreSupprimerl'attente de soi prend tout une vie
et parfois jamais rien ne vient
pas d'étincelles vitales
pas de création
pas de surjection du moi
et sur le toi, la neige en masse
comment fonctionne t on exactement
qu'est ce qui nous fait réagir ou rugir
le manteau parfois comme une chape
l'âtre trop prêt parfois comme un four
et quand les doigts gourds on se perd dans
une chevelure, des capillaires pour qui est sanguin, ou sans gain (électroniquement parlant)
il faut améliorer le bilan de liaison et se parler plus souvent pour s'entraider et entre- ouvrir une porte, glisser un coin dans un recoin secret, par forcément douillet et peu exploré.
La belle au bois dormant
RépondreSupprimer"Blottie dans son manteau
le col de fourrure relevé
une main le ramenant autour du cou
le coeur battant
le feu sous la cendre couvant"
dans l'attente du prince Vernal.
L'ais-je bien décodé ?
était-ce la bonne clef ?
[Dehors, l’âpre froidure et la neige aveuglante,
RépondreSupprimerLe sifflement rageur et maussade du vent;
Au-dedans, la lueur du foyer rougeoyant
Et le doux nid joyeux de l’enfance qui chante.]
Lewis Caroll
ah non non non, que nenni, je ne suis pas du tout d'accord avec le choix de votre sujet, j'en peux plus de ce froid comme tout le monde, vous auriez pu au moins truquer la photo même si elle est belle, enlever la neige, rajouter de la verdure chatoyante et des fleurs odorantes !!! Ma conscience à moi me dit que vous êtes décidément inconscient de publier de telles choses !!!
RépondreSupprimerVivement le printemps !!!
Cape de neige
RépondreSupprimersur la campagne endormie
silence blanc
Lorsque l'eau devient poussière,
RépondreSupprimerles paysages blancs restent éphémères,
J'aime bien le toit de cet maison abri qui ponctue le paysage enneigé comme un accent circonflexe!
RépondreSupprimerBonne fin de semaine lumineuse et chaleureuse!
Le feu sous la cendre en habit de neige ...
RépondreSupprimerBlanc Noir à nos yeux ébahis ;-))
Il paraît qu'elle va arriver, pour les vacanciers du Paris-Bordeaux, la neige...
RépondreSupprimerLa photo est jolie.
Blanche esquisse , le temps passe son chemin ...
RépondreSupprimerAh, la neige !
RépondreSupprimerTombée très tôt dans la saison, il en reste encore un peu, et comme le dit Dominique, les flocons sont annoncés pour la semaine à venir.
Biseeeeeeeeeeeees de Christineeeee
Neige en manteau
RépondreSupprimerIl a suffit d’une soirée froide et d’une nuit étoilée
Et la surface des campagnes est totalement voilée.
Ce n’est pas l’impudeur d’un climat de saison
Juste l’aléa qui peut rendre vraiment impraticable
Nos routes de campagnes, nous réduisant au câble
Jusqu’à ce que les voies soient traitées comme salaison !!
La douceur duveteuse de tous ces flocons voltigeant
Ce n’était pas le remake d’une bataille de polochon.
Qui d’ailleurs s’en irait, sur cette immaculée, fustigeant
Les vices de conception et l’imprévoyance, ronchon
Pour réclamer un dégagement des axes et des tas de sable ?
Un jour pourtant ce pourrait être un secours nécessaire.
A perte de vue s’étend ce tapis pratiquement continu
A peine marqué de quelques incertaines routes d’ébène
Et ce sont là, disposées comme de grandes veines
Les signes sous jacents d’un territoire livré nu
A cette chape qui tel un suaire recouvre la nature.
Les traces s’impriment en contrastes sensibles
Pellicule blanchâtre d’un noir et blanc inversé.
Et ne serait ce donc point aller à front renversé
Que de déclarer sur un ton des plus paisibles
Que l’on jette ainsi, vilainement, en pâture
Ce qui aurait du rester, dans l’écrin, la parure.
Enfin il faut bien s’y résigner, ce sera vite fini
Car autant le blanc pourrait sembler infini
Autant le premier souffle chaud aura raison
Du manteau dont on pourra déclamer l’oraison.
La fonte, pas blanche mais incolore, alimentera
Les ruisseaux mais c’est bien loin de la débâcle
Que la nivologie assurera à l’équilibre hydrologique
Que l’on ne saurait pourtant porter au pinacle
Un apport salutaire qui remplira les réserves
Et permettra aussi de stocker une future énergie.
On dit que des particules élémentaires servent
A évaluer le contenu en eau du manteau neigeux
Puissent les minuscules neutrinos dont il s’agit
Démontrer de toute cette eau la meilleure aura
Tandis que, ludique, le tapis si cotonneux
Contribue à rendre tant d’enfants forts heureux.
Sous
RépondreSupprimerla neige,
la clé
d'ivoire
calcinée.
Au delà,
les os se brisent.
Sous
la neige,
la clé
d'ivoire
calcinée.
"J'ai relevé les yeux
RépondreSupprimerDerrière la fenêtre
au fond du jour
des images quand même passent
Navettes ou anges de l'être
elles réparent l'espace "
Philippe Jaccottet (A la lumière de l'hiver )
l'homme est un regard désirant......
> Brigitte, les arbres en silhouettes sur le fond bleu de la montagne, bravant le froid, affrontant le vent...
RépondreSupprimer> Le garde-champêtre, ta tournée terminée, une halte ici, un petit remontant ne fera pas de mal.
> Thierry, jamais rien ne vient, sans un souffle, la braise du tison finit par s'éteindre avant même que d'avoir brillée.
> Tilia, bravo. Reçu le message 5 sur 5.
> Nina, une frimousse derrière la fenêtre, les pommettes roses, écartant le rideau le rideau, bien au chaud, des pas sur la neige...
> Mathilde, c'est l'inconscient qui a parlé.
" A Noël, je n'ai pas plus envie de rose que je ne voudrais de neige au printemps. J'aime chaque saison pour ce qu'elle apporte ".
William Shakespeare
> Mémoire du silence, étonnant, n'est-ce pas, le silence d'un paysage de neige.
> Gérard, légéreté de cette poussière d'eau, de ces cristaux de neige, de toute beauté, et si fragiles.
> Thami, l'accent circonflexe venant habiller les voyelles comme ce toit coiffe la cabane, de quoi les protège-t-il ?
> Kaïkan, presque un noir et blanc, les ombres bleues comme chez Matisse.
> Dominique, la neige fond dans les Alpes mais risque bien de revenir en plaine. Ce petit vent de noroît nous titille les brindilles.
> Bruno, il n'y a plus de chemin jusqu'au printemps prochain. Le temps s'arrêtera-t-il pour autant ?
> Christineeeee, cela peut-être aussi des giboulées, les giboulées de mars un peu en avance...
> Thierry, quel souffle, mon ami! Ce blanc manteau t'inspire et tes mots en douceur glissent, surfent, passent les portes du slalom sans fautes. Ta neige ludique nous met de bonne humeur et, sûr, que parvenus sans chute au bas des pistes nous nous retrouverons attablés devant un bol fumant sentant bon la canelle.
> Michel, sous la neige, les nivéoles préparent leur sortie, l'hellébore s'éveille et le perce-neige affronte la glace. Toutes ont trouvé la clé d'ivoire calcinée qui ouvre la boîte d'os d'où sortira la lumière.
> Arlettart, un très beau recueil que ce A la lumière de l'hiver de Jaccottet.
" C'est sur nous maintenant
comme une montagne en surplomb.
Dans son ombre glacée,
on est réduit à vénérer et à vomir.
A peine ose-t-on voir,
Quelque chose s'enfonce pour détruire,
Quelle pitié
quand l'autre monde enfonce dans un corps
son coin !
N'attendez pas
que je marie la lumière à ce fer.
Le front contre le mur de la montagne
dans le jour froid,
nous sommes pleins d'horreurs et de pitié.
Dans le jour hérissé d'oiseaux. "
Un regard désirant; parfois même trop désirant !
Un souffle sur la braise
RépondreSupprimerUne flamme frissonne
Espérance
L'inconscient se nourrit d'une foule de petites choses (Jankélévitche dirait de petits "riens") qui ont fini par construire celui que nous sommes. Il garde en lui ses secrets qu'il nous appartient de découvrir tout au long de notre vie si nous savons être attentif et qui nous conduisent au : se connaître soi-même. Il est précieux le temps de la réflexion et de la méditation et l'hiver peut-être propice à cette introspection... et qui sait trouver la clé, reste à trouver la serrure qui nous fera entrer dans le royaume de la sagesse.
RépondreSupprimerJankélévitch sans "e" merci
RépondreSupprimer*** Hello Jeandler !!!! Très jolie photo !!!! MERCI ! Bon début de semaine à toi et GROS BISOUS !:o) ***
RépondreSupprimerC'est beau ... alors j'attends, bien au chaud, en écoutant Glenn Gould ... cela devrait suffire à me réchauffer le coeur !
RépondreSupprimerN'y aurait-il pas une pie, qui attendrait Monet ?
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