Assurément une des plus belles rues de la ville
en droite ligne large et aérée
que l'on cru bon d'y faire passer
le seconde ligne du tramway
Pour un progrès c'est un progrès
comme disait le poète
et végétalisée s'il-vous-plaît
Pourquoi ne pas la rendre piétonne ?
Pour un progrès ce serait un vrai progrès
le tram, les buis et les petits oiseaux.
Orléans, ville d'Art et d'Histoire, la rue Jeanne d'Arc vue du parvis de la Cathédrale
quand l'urbanisme était, naturellement, de l'art
RépondreSupprimer> Brigetoun, bien que j'en doute; peut-être un projet artistique mais au détriment de tant de choses !
SupprimerOui, les petits oiseaux,,, où sont-ils les petits oiseaux ?
RépondreSupprimer> Mémoire du silence, les petits oiseaux, hélas, se sont envolés. Au bout de la rue, là-bas, tout au fond, on a récemment planté quelques arbres. Peut-être reviendront-ils au printemps prochain.
SupprimerOn est sauvés les drapeaux ou oriflammes donnent de la couleur!!!!!
RépondreSupprimer> Enitram, ces oriflammes représentant les anciennes Provinces françaises; ils participent à la décoration de la rue, le 8 mai de chaque année, pour les fêtes de Jeanne d'Arc. Ils ont été, ces jours-passés, exceptionnellement sortis pour la commération du 600è anniversaire de la Pucelle.
Supprimerje serais volontiers le pilote (béné-vole) d'un petit dirigeable proposé aux usagers pour survoler la rue d'une extrémité à l'autre...
RépondreSupprimer> JEA, d'autant que prenant ton élan d'une galerie de la cathédrale et le vent en poupe cela se fera facilement. Dommage que le projet n'a pas été réalisé dans son intégralité, la visite aurait duré plus longtemps.
SupprimerTu ne seras pas en reste l'année prochaine notre tram sera pas loin d'être opéra...tionnel
RépondreSupprimer> Gérard, pour cette deuxième ligne (Est-Ouest), nous en sommes aux essais; mise en route prévue pour juin prochain. Tours n'a pas encore son tram ? Cela est étonnant qu'Orléans soit si en avance ! C'est comme cette rue, imaginée dès 1750, et dont le projet n'a été déclaré d'utilité publique qu'en 1825 ! A la suite de quoi les travaux ont duré dix ans ! Comme quoi on prend le temps de réfléchir en cette ville.
SupprimerOui il manque des oiseaux et des arbres , des arbres et encore des arbres :-)
RépondreSupprimer> Pensées au fil de l'eau, où veux-tu, mon ami, planter des arbres dans tout ce béton ? Et partant, pas d'arbres, pas d'oiseaux.
SupprimerLe zoom de la seconde photo est absolument bluffant ! un raccourci qui remet cette rue à l'échelle humaine. Les portes cochères qui montent jusqu'au second étage me rappellent certaines demeures de Versailles.
RépondreSupprimer> Tilia, comme à Versailles, cette rue est princière, voulue par la volonté d'un prélat.
SupprimerLe Prince ? Jarente de la Bruyère a eu l'idée de donner à sa Cathédrale une avenue digne d'elle vers 1750 et de dégager ses alentours des maisons et boutiques médiévales (nous sommes ne l'oublions pas à l'intérieur de la première enceinte, dans sa partie nord). Avant que de porter son nom actuel, elle fut nommée rue de Bourbon.
Les maisons rangées, ordonnées, comme des soldats, en une haie d'honneur. Les lances des oriflammes renforcent cette impression.
RépondreSupprimerL'Armée et l'Église ...
> Midolu, et c'est à partir seulement de 1836 que les travaux commencèrent, rasant tout un quartier en bordure de l'ancienne enceinte, pas moins de deux rues, la rue des Hennequins, la rue de Eperonniers, une place, la place des Quatre-Coins, deux églises, Saint Samson, Saint Sulpice... Une trouée dans le passé, (du passé faisons table rase), et je pense à toutes ces maisons à pans de bois telles que nous les avons vues, mises à terre, pilées... Au bout de dix années de travaux la rue atteignait la rue Royale, elle aussi de volonté non pas princière mais royale (Louis XV). Le projet devait la conduire plus loin encore vers l'Ouest. Mais on s'arrêta-là. Une oeuvre, encore une fois, inachevée par manque de capitaux.
SupprimerAinsi va le monde...
RépondreSupprimerLe contemporain déplore
Cherche et veut comprendre...
> Monique, et à cette époque il n'était pas question de faire quelques fouilles archéologiques. Remarque bien, j'ai vu les fouilles préalables (obligatoires) effectuées pour établir la ligne de tramway: sur cinquante centimètres au mieux et cela en terrain sensible ! Dérisoire. J'aimerais que l'on me démentisse.
RépondreSupprimer"Dérisoire" le terme est bien faible Pierre, Faut-il pleurer, faut-il en rire ? quelqu'un que j'aime bien chantait ça pour d'autres raisons, mais lorsque cela dépasse l'entendement on ne sait plus très bien ou au contraire trop bien quoi penser !
RépondreSupprimer> Monique, ainsi poussent les villes, grandissent, s'étendent, gagnent sur les campagnes immédiates, engloutissant sur leur passage vignes et vergers, lopins et enclos. La France rurale n'existe plus. La moitié de l'Humanité vit - survit ? - dans les villes.
SupprimerCe matin, il neige sur mon jardin, à 5 km à vol d'oiseau de la ville, peut-être pour la dernière fois.