La place
c'est l'ancien cloître
et feu son cimetière
L'Église au sud
À l'est
la maison du Roi
derrière de hauts murs
seules les lucarnes visibles
Au nord, à l'ouest
des maisons sagement rangées
silencieuses
de lourds portails aveugles
Au centre
une aire restée miraculeusement vierge
un peu surélevée
les voitures sur les bords
sagement en contrebas
Orléans, ville d'Art et d'Histoire, le cloître Saint-Aignan
et le calme nourri de tous les passages et pensées au cours des siècles
RépondreSupprimer> Brigetoun, une plage de silence, une fois que les voitures ont fait le tour de la place et trouver à se fixer.
Supprimeret ces lanternes qui éclairent les mots...
RépondreSupprimer> JEA, je trouve une certaine élégance en ces lanternes seulement présentes dans la vieille ville
SupprimerC'est pas belle la face Sud. Elle me semble ruinée.
RépondreSupprimer> Neyde, que veux-tu, elle a subi les assauts des hommes et porte trace de l'ancien cloître démoli qui lui était accolé.
SupprimerLes trottoirs semblent inclinés, ou affaissés pour l'écoulement de l'eau..surtout à ce moment précis il tombe des cordes
RépondreSupprimer> Gérard, une place qui garde tout son charme provincial.
Supprimer" Aux premiers siècles de notre ère, à l'est du castrum gallo-romain, se trouvait-là,un modeste coteau un vaste emplacement dont le centre était l'actuel cloître Saint-Aigne, occupé alors par un cimetière antique, où fut enseveli Aignan à sa mort, en 453." (Louis Gaillard, Histoire des rues d'Orléans).
Peut-être n'a-t-il pas beaucoup changé et je préfère ces pavés disjoints et ces trottoirs de guingois à une réfection qui dénaturerait le lieu.
Cher Pierre
RépondreSupprimerchez toi je ne vois pas les images
et chez moi tu reste depuis quelques jours dans ma boite à spams... sommes nous maudis par blogger ...;-))
> Mémoire du silence, faudra-t-il se placer sous la protection du Saint pour résoudre ces problèmes ? Pour ma part, Blogspot ou Blogger me jouent bien des tours et ceci selon la machine que j'utilise.
SupprimerPas de chasseurs à la porte du deux étoiles,
RépondreSupprimerseuls deux solides boute-roues au garde-à-vous.
(je ne vois pas les voitures sagement rangées en contre-bas de la place, manquerait-il une quatrième photo ?)
> Tilia, en quelque sorte, plus une porte de prison que le portail d'un hôtel ! Tu as bien raison. On est d'une grande discrétion en cette ville ce qui n'empêche nullement, bien au contraire, aux rumeurs de courir...
SupprimerTu ne verras pas les voitures: je n'aime pas les photographier et les maudis tant faire se peut de mes images. Elles sont là, aux pieds des marches et se taisent, l'endroit (heureusement que le centre de la place leur est inaccessible) n'étant qu'un vaste parking en plein air (et gratuit).
Maison du Roi, hôtel deux étoiles, des époques se côtoient.
RépondreSupprimerComme Tilia, j'allais poser réclamation en raison de l'absence de l'ultime image, ce qui n'a pas lieu d'être ...
> Midolu, maison du Roi ou maison Louis XI, pierre de taille et briques.On a noté de nombreux séjours du roi en cette ville où il prenait plaisir à séjourner ce qui fit que pour protéger cette partie est de la cité, il activa la réalisation de la troisième enceinte de la ville, englobant toute cette partie dans l'urbs, jusqu'alors hors les murs.
SupprimerCe qui manque ce n'est pas tant une image des voitures stationnées que celle, générale, de la place. Ce sera pour une prochaine fois bien que sa perspective ne m'inspire pas tellement.
> Midolu, c'est Mémoire du silence qui va jubiler avec cette image fantôme. Tout un chacun et toute une chacune, logés à la même enseigne...
Supprimer... à moins que Mémoire du silence ne voit QUE l'image fantôme ... ;-)
SupprimerUne lanterne en guise de guide
RépondreSupprimerla pierre en mémoire
L'homme absent
l'imaginaire se dévoile
> Pensées au fil de l'eau, en espérant que la lanterne soit éclairante. Les hommes ont disparu mais ils ont laissé suffisamment de traces pour écrire l'histoire et même romacer entre les trous de mémoire.
SupprimerJ'étais passée sans m'arrêter je n'ai rien vu d'ouvert et puis....je n'ai pas trouvé de place sur le parking, je reviendrai à pied-;)
RépondreSupprimer> Monique, aucun magasin ni troquet. C'est un quartier réservé qui a conservé un air de dévotion. L'Évêché est tout près, le Séminaire de même, des écoles religieuses déversent certaines heures de joyeuses nuées de collégiens.. Si j'étais cinéaste, je ferais bien ici quelques repérages pour y planter mes décors à une adaptation d'un roman de Balzac. Atmosphère, atmosphère typée d'un fond de province.
SupprimerIl vaut mieux ici, et je te le recommande, de venir à pied.
Est-ce le quartier du lycée Saint Euverte, mon frère y était interne et votre description semble faire renaître des souvenirs très anciens, mais c'est tellement loin, je ne reconnaitrais pas grand chose d'Orléans que j'ai connu avec des yeux de toute petite fille.
RépondreSupprimer> Monique, Euverte fut le prédécesseur de Aignan à la tête de l'Évêché de la ville, au Vè siècle. Le Lycée privé qui porte son nom se situe un peu plus haut que le Cloître en question, au Nord-Est, au bout de la rue Desfriches.
SupprimerLa topographie de la vieille ville est inchangée ce qui en fait son charme. Même aux yeux d'une toute petite fille, tu reconnaîtrais les lieux. J'irais faire un tour prochainement dans le quartier Saint-Euverte.