Dans mon petit village, il y a encore quelques maisons avec des cuisinières à bois et c'est une odeur qui garde un parfum d'enfance, des cheminées qui relatent encore la vie et la chaleur.
J'aime l'odeur de la fumée des feux de bois Quand vient l'automne avec ses premiers froids Quand dansent dans le vent les fumeroles sur les toits
Ce billet tombe à pic. Ce soir je regardais les toits et les cheminées de mon environnement immédiat et je remarquais encore une fois combien je peux aimer ces visions. Sauf que les miens sont faits de variations de tuiles canal.
> Tilia, un feu de bois où dansent les flammes claires les châtaignes grillées.
> Michel, malheureux enfants se frottant à la suie et aux goudrons dans les conduits des cheminées... Souvent, sait-on pourquoi, des Savoyards?
> Brigetoun, les toitures ondulent sous le vent, les charpentes taillées à la hâche.
> Monique, rares, de plus en plas rares ces cheminées éclairées. Les dernières que j'ai vu laissant un panache au vent, c'était précisément en Savoie, il y a quelques années.
> Mémoire du silence, et si le choeur des chats s'y mêle, une symphonie.
> Maïté/Aliènor, nous sommes en pays d'ardoises. Angers n'est pas si loin. Venues par les chalands de Loire, elles règnent ici sur les toits.
> Véronica, d'autant qu'avec toutes ces antennes tendant les bras, les oiseaux trouvent aisément à s'y percher. La colombe y roucoule et dans le conduit son chant résonne, lanscinant, et vient jusque dans la cuisine.
> Pat, au temps jadis, la veillée devant la cheminée, le feu s'assoupissant, l'heure de souffler la chandelle.
> Arlettart, les poteries telles des sentilles, les cheminées mitrées.
Les petits ramoneurs étaient très souvent des petits savoyards bergers et enfants de bergers qui ayant ramené le bétail dans la vallée partaient dans les villes pour des travaux comme le ramonage et d'autres petits métiers de misère, ils étaient pour la plupart des petits montagnards pas seulement savoyards également auvergnats mais c'est le nom de petits savoyards qui fut gardé étant les plus nombreux, leurs conditions de vie étaient durs, pendant l'hiver, ils étaient mal nourris, mal payés, mal traités et abusés. En Savoie on raconte beaucoup d'histoires concernant la misère de ces enfants, petits ramoneurs, petits savoyards sur les routes de France. Un autre nom plus poétique était donné aux ramoneurs, celui d'hirondelles d'hiver, joli non ?
J'ai l'impression d'une mer où les vagues se seraient pétrifiées. Le mouvement encore présent dans ces traces, creux et crêtes qui évoqueraient aussi les volcans d'Auvergne, géants éteints ... Merci pour cette bouffée d'air sur les toits.
habemus papal , pas d'habeas pour ce corpus, pas d'habitus pour ces édicules pas ridicules mais raidis par le froid à l'extérieur et dilaté par le chaud du conduit, mais réfractaire à toute main mise qui empêcherait ces vapeurs cendreuses, ses humeurs fuligineuses de s’épancher en longs panaches lâchés au vent.
Nostalgie des fumées de feu de bois,
RépondreSupprimeraucun soupir pour celles du charbon.
Quant à celles de mazout, exécration !
Chem-Cheminée
RépondreSupprimerChem-Cheminée
Chem-Chem Chéri
Joyeux mais bohèmes
Voilà les ramoneurs !
ondulation tendre des toits, et les souches plantées dedans comme des amarres
RépondreSupprimerDans mon petit village, il y a encore quelques maisons avec des cuisinières à bois et c'est une odeur qui garde un parfum d'enfance, des cheminées qui relatent encore la vie et la chaleur.
RépondreSupprimerJ'aime l'odeur de la fumée des feux de bois
Quand vient l'automne avec ses premiers froids
Quand dansent dans le vent les fumeroles sur les toits
En solo
RépondreSupprimeren duo
en trio
en quatuor
ou en quintet
concert de cheminées
pardessus les toits
Ce billet tombe à pic.
RépondreSupprimerCe soir je regardais les toits et les cheminées de mon environnement immédiat et je remarquais encore une fois combien je peux aimer ces visions.
Sauf que les miens sont faits de variations de tuiles canal.
regarde les toits du monde !
RépondreSupprimerils ne sont pas tristes
les oiseaux les cheminent
et ...
vers le ciel
RépondreSupprimerfumée de vie
la chandelle en lecture
Comme des sentinelles bienveillantes ....
RépondreSupprimer> Tilia, un feu de bois où
RépondreSupprimerdansent les flammes claires
les châtaignes grillées.
> Michel, malheureux enfants se frottant à la suie et aux goudrons dans les conduits des cheminées... Souvent, sait-on pourquoi, des Savoyards?
> Brigetoun, les toitures ondulent sous le vent, les charpentes taillées à la hâche.
> Monique, rares, de plus en plas rares ces cheminées éclairées. Les dernières que j'ai vu laissant un panache au vent, c'était précisément en Savoie, il y a quelques années.
> Mémoire du silence, et si le choeur des chats s'y mêle, une symphonie.
> Maïté/Aliènor, nous sommes en pays d'ardoises. Angers n'est pas si loin. Venues par les chalands de Loire, elles règnent ici sur les toits.
> Véronica, d'autant qu'avec toutes ces antennes tendant les bras, les oiseaux trouvent aisément à s'y percher. La colombe y roucoule et dans le conduit son chant résonne, lanscinant, et vient jusque dans la cuisine.
> Pat, au temps jadis, la veillée devant la cheminée, le feu s'assoupissant, l'heure de souffler la chandelle.
> Arlettart, les poteries telles des sentilles, les cheminées mitrées.
>
Moi aussi, je suis fascinée par ces vieux toits...
RépondreSupprimerJolies cheminées pour vaillants petits ramonneurs...
Les petits ramoneurs étaient très souvent des petits savoyards bergers et enfants de bergers qui ayant ramené le bétail dans la vallée partaient dans les villes pour des travaux comme le ramonage et d'autres petits métiers de misère, ils étaient pour la plupart des petits montagnards pas seulement savoyards également auvergnats mais c'est le nom de petits savoyards qui fut gardé étant les plus nombreux, leurs conditions de vie étaient durs, pendant l'hiver, ils étaient mal nourris, mal payés, mal traités et abusés.
RépondreSupprimerEn Savoie on raconte beaucoup d'histoires concernant la misère de ces enfants, petits ramoneurs, petits savoyards sur les routes de France.
Un autre nom plus poétique était donné aux ramoneurs, celui d'hirondelles d'hiver, joli non ?
J'ai l'impression d'une mer où les vagues se seraient pétrifiées. Le mouvement encore présent dans ces traces, creux et crêtes qui évoqueraient aussi les volcans d'Auvergne, géants éteints ...
RépondreSupprimerMerci pour cette bouffée d'air sur les toits.
habemus papal , pas d'habeas pour ce corpus, pas d'habitus pour ces édicules pas ridicules mais raidis par le froid à l'extérieur et dilaté par le chaud du conduit, mais réfractaire à toute main mise qui empêcherait ces vapeurs cendreuses, ses humeurs fuligineuses de s’épancher en longs panaches lâchés au vent.
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