Sur un tapis de lierre, je deviens la proie des rêves Mon écorce complice des ombres se métamorphose, Des Silhouettes étranges s'invitent, se dessinent Serait-ce mon nouveau paradis emplis de songes Dans l'au-delà de cette vie qui me fut si douce en ce jardin.
Les arbres, Monique, comme nous tous, peuvent-ils se réinventer? Au fond de nos mines aujourd'hui fermées pour la plupart, sommeillent les forêts d'antan, forêts des ombres pétrifiées.
Les arbres des forêts sont des femmes très belles Dont l'invisible corps sous l'écorce est vivant. La plus pure eau du ciel les abreuve, et le vent En séchant leurs cheveux les couronne d'ombrelles.
non, non
RépondreSupprimeril y a un grand champ après
continue
Je n'y crois guère au grand champ, les promoteurs à l'affût...
SupprimerEn fermant les yeux....on devine bien....
RépondreSupprimerLa courbe d'un corps, l'élan d'un geste, l'aide implorée
Supprimer" Ô viellesse ennemie..."
Sur un tapis de lierre, je deviens la proie des rêves
RépondreSupprimerMon écorce complice des ombres se métamorphose,
Des Silhouettes étranges s'invitent, se dessinent
Serait-ce mon nouveau paradis emplis de songes
Dans l'au-delà de cette vie qui me fut si douce en ce jardin.
Les arbres, Monique, comme nous tous, peuvent-ils se réinventer?
SupprimerAu fond de nos mines aujourd'hui fermées pour la plupart, sommeillent les forêts d'antan, forêts des ombres pétrifiées.
Les arbres des forêts sont des femmes très belles
RépondreSupprimerDont l'invisible corps sous l'écorce est vivant.
La plus pure eau du ciel les abreuve, et le vent
En séchant leurs cheveux les couronne d'ombrelles.
Pierre Louÿs
Merci Tilia pour cet extrait de Pierre Louÿs; en harmonie avec l'esprit de cette note.
Supprimer" La rapide espérance et le rêve incertain
S'envolent tour à tour de leur épaule nue
Et la captive en pleurs s'enracine au destin. "
Pierre Louÿs