> Christineeeee, les tremblements sont assez rares ici mais ce qui n'empêchent les terrains (alluvionnaires : la Loire est au bout de la rue !) d'être instables. C'est un possible hypothèse pour cet effondrement.
> C'est la maison voisine de la voilée précédente, Tanette, mais tout est à craindre pour l'îlot. Des étais posés, des béquilles qui ne seront que sur jambe de bois. Le chantier figé depuis l'évènement.
La réponse au commentaire de Tanette (2) est arrivée avant que je ne pose la question... Quel gâchis! Bon il y aura encore des photos de prises entre maintenant et la solution finale. Les vôtres tiennent le rôle de témoins en attendant.
> Thérèse, je ne suis pas le seul à avoir fait des photos. Des centaines pour ne pas dire des milliers d'Orléanais sont venus comme au spectacle ! Faut-il accuser un manque de précautions ?
> Monique, un seul blessé léger malgré la présence sur le chantier de plusieurs ouvriers dont un resté coincé (et protégé) par l'engin qu'il conduisait, au pied même de la maison... et qui a eu la vie sauve grâce à lui.
La lucarne émergeant des gravats me fait penser à une niche à chien et à l'expression "la cabane sur le chien, le chien sur la cabane ", employée dans ce genre de circonstances par mon époux (originaire de la Brie) et signifiant, tout sens dessus dessous.
> Marithé, non, un imprévu et de taille. Il ne reste que peu de chose de la bâtisse, pas même la façade ! Reconstruction obligée, sans doute selon la façade originale.
> Françoise Dumon, ces maisons ne sont pas si fragiles que ça. Celle-ci a été complètement dégarnie de ses différents planchers et poutres afférentes, coincée (maintenue) entre ses voisines. Dès ce "nettoyage " terminé, la toiture a été refaite. peut-être prématurément. Son poids n'a-t-il pas fait basculer dans la rue ce qui restait des murs? Une simple hypothèse de ma part.
Il faut avoir le courage de tout regarder au risque d'en être perturbé, est-ce là une façon de prendre conscience de la fragilité de notre monde et de ses imperfections, des risques que nous encourons mais heureusement au bout de la rue il y a le fleuve cette Loire majestueuse et si belle dans ses habits de lumière sous le ciel d'hiver, il me tarde de la revoir.
> Monique, au bout de la rue de l'Empereur, à quelques encablures, le quai et la Loire. Le fleuve en a vu bien d'autre et parions que la maison finira par se relever...
La maison s'est écroulée. Envie de la voisine que faisait de la plastique? C'est dommage, le passé s'en va, ne reste que dans tes fotos, cher Pierre. Une douleur au coeur. Une bonne querelle pour mes amis, les avocats. ------------------------------------------ Pierre, avant de m'écrouler je vais connaître la Loire.
« Vedi Napoli e poi muori » Stendhal pensait qu'il fallait au moins voir Naples avant de mourir, Neyde sincèrement la Loire mériterait bien un tel langage, il n'y a de fleuve plus beau, plus étrange, plus charmeur, plus romantique, plus varié, plus "coquette" et pourtant sauvage.
> Monique, nul doute qu'après ton beau commentaire, Neyde n'accélère le bouclage de ses bagages. Mais après cela, il faut lui souhaiter une longue vie et bien d'autres voyages. Stendhal a connu Naples et a vécu de longues années après.
Monique, tes mots ne font que me laisser plus heureuse de connaître la Loire. Ni plus curieuse. Dommage, je ne vais pas connaître Orléans. Mais, je vais connaître la Loire, je ne vais pas mourir et je retourne, fascinée pour les images de Pierre et ses belles histoires, pour connaître Orléans et faire les pas de mon père.
> Thierry, et tout le tremblement sauf qu'ici c'est sans tambours ni trompettes que la maison (du moins ce qu'il en restait, c'est-à-dire peu de choses) a chu.
et ça a fait poussière - et ça a fait vacarme - et ça a fait une superbe photo
RépondreSupprimerMais c'est à pleurer
> Brigitte Celerier, de la poussière, du bruit et, heureusement, qu'une victime légère. Les ouvriers étaient sur place. Et beaucoup de parlotes.
SupprimerC'est beau aussi comme ça...
RépondreSupprimer> Michel, la beauté du diable.
SupprimerLa toiture rénovée sur le carreau !
Pas de tremblement de terre chez toi j'espère... car vu les dégâts, il devait être costaud !
RépondreSupprimerBiseeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeeeeeeeeee
> Christineeeee, les tremblements sont assez rares ici mais ce qui n'empêchent les terrains (alluvionnaires : la Loire est au bout de la rue !) d'être instables. C'est un possible hypothèse pour cet effondrement.
Supprimerest-ce la même que celle du billet précédent?
RépondreSupprimer> C'est la maison voisine de la voilée précédente, Tanette, mais tout est à craindre pour l'îlot. Des étais posés, des béquilles qui ne seront que sur jambe de bois. Le chantier figé depuis l'évènement.
SupprimerQui va payer ?
RépondreSupprimerUne belle bataille d'expert en perspective !
> Tilia, les assurances, comme d'habitude, s'il y en a...
SupprimerPour la bataille, elle ne fait que débuter.
La réponse au commentaire de Tanette (2) est arrivée avant que je ne pose la question...
RépondreSupprimerQuel gâchis! Bon il y aura encore des photos de prises entre maintenant et la solution finale. Les vôtres tiennent le rôle de témoins en attendant.
> Thérèse, je ne suis pas le seul à avoir fait des photos. Des centaines pour ne pas dire des milliers d'Orléanais sont venus comme au spectacle ! Faut-il accuser un manque de précautions ?
SupprimerUn triste spectacle qui aurait pu engendrer l'horreur, c'est toujours émouvant de voir le monde qui s'écroule comme un château de carte...
RépondreSupprimer> Monique, un seul blessé léger malgré la présence sur le chantier de plusieurs ouvriers dont un resté coincé (et protégé) par l'engin qu'il conduisait, au pied même de la maison... et qui a eu la vie sauve grâce à lui.
SupprimerLa lucarne émergeant des gravats me fait penser à une niche à chien et à l'expression "la cabane sur le chien, le chien sur la cabane
RépondreSupprimer", employée dans ce genre de circonstances par mon époux (originaire de la Brie) et signifiant, tout sens dessus dessous.
> Tilia, le chien assis, le nez dans le caniveau !
SupprimerCe n'était pas prévu cet effondrement? Il faudrait tout détruire et rebâtir.
RépondreSupprimer> Marithé, non, un imprévu et de taille. Il ne reste que peu de chose de la bâtisse, pas même la façade ! Reconstruction obligée, sans doute selon la façade originale.
SupprimerFragilité de ces maisons qui ont pourtant traversé les siècles, quel dommage ! Sera-t-il possible de reconstruire ?
RépondreSupprimer> Françoise Dumon, ces maisons ne sont pas si fragiles que ça. Celle-ci a été complètement dégarnie de ses différents planchers et poutres afférentes, coincée (maintenue) entre ses voisines. Dès ce "nettoyage " terminé, la toiture a été refaite. peut-être prématurément. Son poids n'a-t-il pas fait basculer dans la rue ce qui restait des murs? Une simple hypothèse de ma part.
SupprimerLa ville bouge
RépondreSupprimeret se révolte
sous les gravats
la plage
;-)
> Mémoire du silence, tout à refaire, reprendre la copie, le passé à reconsidérer.
SupprimerEt crac badaboum!! Voilà ce que c'est de relever ses jupons coquinement sur ton dernier billet ...
RépondreSupprimer> Arlettart, et cependant, frou-frou, la voisine ne relevait pas ses jupons bien haut !
SupprimerIl faut avoir le courage de tout regarder au risque d'en être perturbé, est-ce là une façon de prendre conscience de la fragilité de notre monde et de ses imperfections, des risques que nous encourons mais heureusement au bout de la rue il y a le fleuve cette Loire majestueuse et si belle dans ses habits de lumière sous le ciel d'hiver, il me tarde de la revoir.
RépondreSupprimer> Monique, au bout de la rue de l'Empereur, à quelques encablures, le quai et la Loire. Le fleuve en a vu bien d'autre et parions que la maison finira par se relever...
SupprimerLa maison s'est écroulée.
RépondreSupprimerEnvie de la voisine que faisait de la plastique?
C'est dommage, le passé s'en va, ne reste que dans tes fotos, cher Pierre.
Une douleur au coeur.
Une bonne querelle pour mes amis, les avocats.
------------------------------------------
Pierre,
avant de m'écrouler je vais connaître la Loire.
> Neyde, j'en suis heureux pour toi, depuis le temps que nous en parlons de la Loire et que j'aguiche avec elle. Notre fleuve royal !
Supprimer« Vedi Napoli e poi muori » Stendhal pensait qu'il fallait au moins voir Naples avant de mourir, Neyde sincèrement la Loire mériterait bien un tel langage, il n'y a de fleuve plus beau, plus étrange, plus charmeur, plus romantique, plus varié, plus "coquette" et pourtant sauvage.
RépondreSupprimer> Monique, nul doute qu'après ton beau commentaire, Neyde n'accélère le bouclage de ses bagages. Mais après cela, il faut lui souhaiter une longue vie et bien d'autres voyages. Stendhal a connu Naples et a vécu de longues années après.
SupprimerMonique, tes mots ne font que me laisser plus heureuse de connaître la Loire. Ni plus curieuse.
SupprimerDommage, je ne vais pas connaître Orléans.
Mais, je vais connaître la Loire, je ne vais pas mourir et je retourne, fascinée pour les images de Pierre et ses belles histoires, pour connaître Orléans et faire les pas de mon père.
Stupeur et tremblements !
RépondreSupprimer> Thierry, et tout le tremblement sauf qu'ici c'est sans tambours ni trompettes que la maison (du moins ce qu'il en restait, c'est-à-dire peu de choses) a chu.
Supprimerelle résiste, la bougre...
RépondreSupprimer> JEA, du moins une poutre et, quelle poutre, a tenu le choc ! Une maîtresse poutre, historique.
SupprimerLes souvenirs ne suffisent pas à supporter un toit...
RépondreSupprimer> Nicole, la preuve par neuf en est ici donnée. Les souvenirs bâtis sur le sable s'effacent un peu à chaque marée. À chaque révolution.
SupprimerElle bouge certes...comme un tremblement de terre
RépondreSupprimerComme s'écroulent nous oeuvres pour mieux les reconstruire. Amitiés.
RépondreSupprimerCe genre d'image m'émeut toujours beaucoup. Très belle.
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