jeudi 25 novembre 2010

la porte


La porte retenue sur l'ombre
à mi-voix viendront les mots
pour dire la mémoire
d'un monde perdu





26 commentaires:

  1. Antre des mots
    Mémoire du temps
    Poésie

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  2. Visage ridé
    de la porte du grenier
    histoires passées

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  3. Ayant poussé la porte étroite qui chancelle ....
    C'est verlaine qui vient immédiatement
    Un plaisir redoublé de vous retrouver sur un second blog

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  4. Celle-là est beaucoup plus engageante !

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  5. belle dans son usure
    si vieille que semble fragile,
    rude, d'élégance veinée,
    mais solide, amis,
    avec l'aide de la chaine

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  6. > dans les mots, Bruno, toute la mémoire du monde
    > une histoire, Maria, une longue histoire cévenole. La bannière, solide comme un grès, devenant sable au long du chemin
    > la porte étroite, Dominique, c'est Gide pour moi!
    > Michel, engageante mais enchaînée. As-tu le mot de passe?
    > Brigitte, fragile mais elle perdure

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  7. Une porte
    Tu peux entrer
    tu peux sortir
    c'est le commencer
    c'est le finir

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  8. > Michel, mot de passe: PINCE, virgule, Monseigneur
    et la porte s'ouvrit. Mince,je l'avais oublié. Merci.
    > Neyde, nous y passons, repassons tant, qu'à la fin elle s'use

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  9. Je suis assis à ma table

    Je me demande ce qui est plus triste :

    Une porte sans clés

    Ou une clé sans porte…



    Yehuda Amichaï

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  10. Les maillons de la mémoire
    Maintiendront entrouverte
    La porte qui doucement
    Se referme sur le passé

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  11. Une porte
    Tout son sercet derrière
    Que sa clé garde en elle
    C'est elle décide
    De s'ouvrir rester close
    La vie
    Une porte
    A se fermer s'ouvrir
    La retenir dans l'entre
    La vie

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  12. La pooorteee !
    (Putain, y fait froid...)

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  13. Porte étroite peut-être...
    mais porte ouverte sur le monde.
    Echappée possible.

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  14. Porte inusable qui semble une fenêtre aveugle, ou plutôt un volet protecteur des " secrets d'alcôve " ...
    Les veines et les noeuds du bois retiennent l'histoire du lieu. J'aime cette porte, ces dessins, l'alliance avec la chaîne ...

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  15. L'huis dans le sombre du temps, à peine tiré, prononce par bribes ce qui a été, à l'automne désiré il témoigne des stigmates de l'usure, c'est sa fierté de contribuer comme grimoire aux souvenirs, des recettes adaptées qui parfois ont su vieillir aussi quand luit sépulcrale la dernière lumière l'enluminure n'est pas que passagère.

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  16. C'est parce que la porte est basse que nous ressentons du passage tous les secrets amassés, grince t elle sans fermer et les gonds déformés, sans nostalgie git une part de passé, un témoin de passage, l'ouverture du temps et les vortex qui se dessinent sur le fil émaillé et les noeuds sautés

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  17. Erreur de tir, ça m'apprendra a avoir plusieurs portes ouvertes en même temps !

    Ce que je voulais dire c'est que je vois là la porte d'un grenier qui pourrait être mien.

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  18. elle est enchainée..le bagne d'en haut

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  19. > jjd, comme un inachèvement...

    > Monique, la porte battante, la mémoire partie...

    > Annick, le dedans, le dehors, il faut qu'une porte soit ouverte ou fermée.

    > Leloir, ça ne se réchauffe pas et les courants d'air se rient de cette porte

    > Laloire, nous ferons un feu et grillerons des châtaignes.

    > Naline, pourvu que l'échappée soit belle!

    > Midolu, les veines du bois dessinent l'arbre.

    > Thierry, l'huis pieusement "doublé" par l'intérieur, palliant les piéces manquantes. C'est de la restauration rustique mais respectueuse du travail des ancêtres.

    > Thierry, une porte plus faite pour les bêtes que pour les gens. Une petite construction, au flanc de la pente,dans un pré.

    > Tilia, c'est presque cela, une porte de grenier, avec une bonne odeur de foin à l'intérieur...

    > Gérard, enchaînée, je dirais plutôt soutenue

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  20. Un fenil plus qu'un fournil
    une resserre en somme
    où ne s'engouffrent pas les hommes

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  21. Dans ces contreventements aux clous piquetés dont le métal mat n'attire plus l'oeil j'ai lu
    le foin arrosé de sueur, le dur labeur et la rosée des prés, le coup de rouge qui réconforte
    quand la comporte grince et que les ballots pèse
    que les sacs de grain enkylosent le dos et que l'échelle craque même sans meunier, je ne dors plus jamais, mais le bois grisé par trop d'usage a des vapeurs de temps, de tant d'héritage forcené, pas de fort chabrol, mais de chabrost patenté, de chevreaux bélant.

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  22. Un trou vous dites, un troglodyte, une unique issue pour un lieu exigu, un de ces fenestrons
    qui bat sur ces gonds le temps de la moisson et qu'on referme vite

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  23. Entrebaillée
    pour laisser entrer
    pour laisser respirer

    Touchante cette photo. Merci

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